Chaque année de nombreux efforts sont faits, par l’État et les autorités de la commune de Matéri, dans l’entretien courant des routes pour favoriser le trafic et la communication routière entre les communautés. Toutefois, le calvaire persiste et les populations de Matéri en souffrent le martyre. L’exemple le plus frais, c’est le cas de l’eau qui a élu domicile sur la voie Matéri-Gouandé au niveau du bas-fond appelé Tchouali situé à un kilomètre après Tchanhoun. Le passage à ce niveau est difficile.
Ce vendredi 19 août, sur initiative des jeunes de Tchanhoun-Cossi, conduits par leur Président, Pierre GNAMMI, quelques pierres ont été envoyées à cet endroit pour tenter un menu de réparation. Hélas, la tâche à abattre dépasse largement les compétences et les efforts conjugués des jeunes. Malgré l’appui d’un conducteur poids lourds qui a requis l’anonymat, lequel appui qui a consisté à louer une motopompe pour évacuer l’eau, les problèmes de passage perdurent toujours.
Quand on sait que c’est une route inter-États Bénin/Togo frontière Doga, il faut une intervention musclée allant jusqu’au bitumage de cette voie pour régler définitivement cette affaire. Ce serait la plus grosse épine qu’on aurait ainsi ôtée dans les pieds de Matéri. Toutes les saisons pluvieuses, il est pénible de rallier Matéri sur ses quatre coins routiers (vers Tanguiéta, côté Cobly, direction Tantéga, en allant à Gouandé) sans oublier Dassari – Gouandé. Décidément, la fin de ce calvaire n’est pas pour demain sauf si l’État intervient en urgence et avec un programme spécial. Vivement !