Fin de la Cop 26 à Glasgow : Les villes béninoises tirent leur épingle du jeu pour des projets de résilience climatique et économique

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La conférence internationale pour le climat  Cop 26 démarrée le 01 novembre dernier à Glasgow en Ecosse au Royaume Unis a pris fin ce samedi 13  novembre. Des plus de 200 dirigeants mondiaux, le Bénin n’a pas manqué de poser sa marque à travers divers projets climats portés par le trio de maire composé du maire d’Abomey-Calavi, Angelo AHOUANDJINOU,  du maire de Klouékanmey, Dieudonné Coffi Gbèdjèkan et celui de Porto Novo, Charlemagne Yankoty, Trésorier général  de l’ANCB et chef de cette délégation représentant les villes béninoise. De quoi parlent ces projets qui crédibilisent les villes béninoises auprès des partenaires ?

B.S

À la sortie de cette conférence historique  la délégation a réussi à séduire les bailleurs grâce à l’exposition de différents projets climats d’impacts économiques et durables pour les villes béninoise, sans oublier leur rencontre avec Mohamed NBOU, Responsable de la Task Force Climat, Biodiversité et Sécurité Alimentaire des Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique Climate Task Force). Une rencontre qui a permis d’explorer les diverses opportunités de partenariat dans le cadre des conventions des maires. Des moments choisis par la délégation dévouée pour la cause de leurs administrés, pour discuter de projet pouvant permettre de réduire la vulnérabilité des villes béninoises face aux effets des changements climatiques. A cet effet le maire Charlemagne Yankoty, chef de la délégation a exposé au nom des villes béninoises  les grandes lignes du plan climat et d’accès à l’énergie  des communes du Bénin.

Trois projets climats et économiques pour la ville de Calavi

De sa rencontre avec les investisseurs, le maire d’Abomey Calavi Angelo Ahouandjinou à jouer de son leadership managérial pour valoriser trois projets au profit de sa commune. De ces coopérations décentralisées sont nourries des initiatives de projet telles que, le projet de valorisation de la lagune de Djonou, cette lagune qui selon le maire a besoin d’être dragué pour en faire un espace touristique  car elle est source d’inondation dans l’arrondissement de Godomey. Le maire a aussi fait cas d’un autre  projet d’adaptation qu’est celui  de la gestion des déchets solides urbains et construction d’un centre d’enfouissement technique (CET) dans la commune d’Abomey-Calavi ainsi que le programme spécial d’aménagement hydro agricole et pastoral à Kpanroun sur un domaine de 1500ha dans la commune d’Abomey-Calavi , pour ne citer que ces projets pour lesquels le maire a emporté d’office l’adhésion des bailleurs rencontrés.

Le maire Yankoty expose ses projets de ville verte

Le maire de la ville capitale, Charlemagne Yankoty  tout aussi engagé sur les questions  écologiques  n’a pas manqué  de défendre son ambition et celui de son conseil municipal, qui est d’avoir une ville résiliente aux changements climatiques. Pour concrétiser cet objectif, le maire a développé face aux partenaires, la portée du projet Porto Novo ville verte (PNVV). Un projet d’un montant d’environ huit millions d’euros financé par  l’AFD, dont la convention  de financement  a été signée à la COP21 tenue à Paris. Pour mener à terme ce projet qui nécessite des subventions, comme l’a fait remarquer le maire dans son intervention sur ODD TV,   cette COP26 est ainsi l’occasion  de mobilisation des partenaires autour de la pérennisation de  cette noble initiative de ville verte. En dehors de ce projet le maire avec l’appui des cadres du ministère du cadre de vie et de l’environnement,  a défendu la levé de subvention pour le projet de réaménagement forestier au niveau de la ville sans oublier celui du débouchage des vallons d’écoulement d’eau vers la lagune pour en faire un espace vert.

Le maire de Klouékanmey défend la résilience des cultures vivrières

Le maire de la commune de Klouékanmey, département du Couffo, Dieudonné Coffi Gbèdjèkan, avec l’appui des cadres techniques  a exposé des projets  relatifs à la résilience des cultures vivrières face aux effets des changements climatiques. Sa commune qui d’ailleurs fait partie des communes  vivrières du Bénin en termes de culture de   tomates, de piment, d’orange etc.

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