Opération « Rising Lion » d’Israël pour couper la tête du serpent iranien !

(Vers une redistribution des cartes au Proche et au Moyen Orient ?)

0 566

Selon des sources proches du Ministère des affaires étrangères de l’Etat Hébreux, confirmées par le Colonel Olivier Rafowicz, Porte-Parole de Tsahal, 200 avions de chasse et des drones ont été mobilisés pour frapper, de manière chirurgicale une centaine de cibles, notamment des installations nucléaires comme le complexe d’enrichissement de Natanz et des bases militaires, entre Téhéran et Ispahan. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a justifié l’opération en évoquant l’« urgence » d’empêcher l’Iran de franchir « le point de non-retour » dans sa course à la bombe atomique. Mais derrière cette opération, Israël espère la chute du régime des Ayatollah et l’anéantissement du programme nucléaire iranien. En effet, l’anéantissement de l’Iran, selon les projections d’Israël faciliterait l’élimination des mouvements armés par Téhéran et qui menacent l’existence même d’Israël. Il s’agit du Hezbollah et Hamas, des rebelles houthis et diverses milices chiites pro-iraniennes servent de bras armé à l’Iran et participent à la consolidation de sa présence politique et militaire en Irak. L’enjeux est donc énorme pour Israël, même si ces opérations posent des questions sur la capacité militaire d’Israël de percer les murs de béton qui protègent les sites nucléaires à plus de 800 m sous terre pour certaines infrastructures.

 

Israël a lancé « Rising Lion » (Réveil du lion ou encore Lion dressé), une opération militaire ciblée visant à faire reculer la menace iranienne contre la survie d’Israël. Derrière l’attaque aérienne se cache également un volet de déstabilisation interne soigneusement orchestré. Selon plusieurs sources concordantes, des agents du Mossad auraient mené des opérations de sabotage ciblées les jours précédents, désactivant systèmes radar et plateformes de lancement de missiles. Des cyberattaques contre les réseaux électriques iraniens auraient paralysé temporairement certaines défenses. Des drones d’Israël ont été également lancé depuis le sol iranien pour accompagner l’aviation de Tsahal.

Selon le Colonel Olivier Rafowicz, Porte-Parole de Tsahal, Rising Lion est une opération entièrement « bleu-blanc », sans intervention des USA. Mais la question qui demeure est de savoir comment Israël a-t-il pu se procurer les bombes spécifiques pour atteindre les complexes nucléaires iranien enterrés parfois à 800 m du sol ?

Les premiers bilans satisfaisants pour Israël

Contrôle d’une grande partie du ciel iranien par Tsahal en quelques heures de bombardements. Les avions israéliens contrôlent le ciel iranien et peuvent opérer sans grande résistance depuis samedi soir. 80 morts en Iran, principalement des militaires dont six scientifiques nucléaires et une vingtaine de cadres militaires de très haut niveau. Parmi ceux-ci figurent Mohammad Baqeri, chef d’état-major des forces armées iraniennes (remplacé par Abdolrahim Mousavi, ancien commandant en chef de l’armée iranienne, l’Artesh) ; Hossein Salami, commandant en chef des Pasdaran (le Corps des Gardiens de la Révolution islamique, les forces d’élite de la République islamique), remplacé par Mohammad Pakpour, jusqu’ici commandant en chef des forces terrestres des Pasdaran ; Amirali Hajizadeh, commandant de la force aérospatiale des Pasdaran ; ou encore Ali Shamkhani, conseiller spécial du Guide suprême Ali Khamenei sur les questions nucléaires. Selon un haut responsable du Ministère Israélien des Affaires Etrangères, « Tsahal a frappé au cœur du programme d’enrichissement nucléaire iranien. Nous avons ciblé la principale installation d’enrichissement de l’Iran à Natanz, ainsi que le principal scientifique nucléaire iranien travaillant sur la bombe. Nous avons également frappé le programme de missiles balistiques de l’Iran. L’an dernier, l’Iran a tiré 300 missiles balistiques sur Israël. Chacun de ces missiles transportait une tonne d’explosifs et menaçait la vie de centaines de personnes. Bientôt, ces missiles pourraient porter une charge nucléaire et menacer la vie de millions de personnes. L’Iran se prépare à produire 10 000 de ces missiles balistiques d’ici trois ans ».

Bilan de la riposte de l’Iran sur Israël

Le bilan des tirs iraniens sur Israël samedi soir monte à dix morts. Dix personnes sont mortes et plus de 200 ont été blessées depuis samedi soir dans la région de Tel-Aviv et à Tamra, en Haute-Galilée, dans des tirs de missiles et de drones iraniens sur Israël.

Pourquoi cette attaque d’Israël maintenant ?

Depuis des décennies, le régime de Téhéran appelle ouvertement à la destruction d’Israël. Cet objectif ouvertement assumé par l’Iran est soutenu par un programme de développement d’armes nucléaires. Ces dernières années, selon des sources proches de la diplomatie israélienne, « l’Iran a accumulé suffisamment d’uranium pour neuf bombes nucléaires et ces derniers mois, l’Iran a franchi des étapes sans précédent pour militariser cet uranium enrichi, si le pays n’est pas stoppé, il pourrait produire une arme nucléaire dans un délai très court. Or, l’Iran disposant de l’arme atomique devient un danger clair et immédiat pour la survie même d’Israël ». Mais derrière ces arguments d’Israël, il faut aussi voir le pari de faire tomber la diarchie iranienne fortement contrôler par le Guide Suprême et les Gardiens de la Révolution. C’est d’ailleurs pour cette raison que le Premier Ministre a ouvertement appelé le peuple iranien à un soulèvement. Israël reste fidèle à sa doctrine d’empêcher tous les pays du Moyen Orient à s’approcher de l’arme nucléaire. On se souvient des opérations de destructions d’Osirak en Irak en 1981 et d’Al-Kibar en Syrie en 2007. Israël veut aussi couper la tête du serpent qui envenime les situations à travers des mouvements armés au Liban, en Irak, dans Gaza et voire au Yémen.

« Nous combattons l’Iran pour la paix et la sûreté dans toute la région » confie une responsable de la diplomatie israélienne qui mise sur la fin du régime des Mollahs comme le début d’une nouvelle ère pour la région.

by  FSK

 

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.