Editorial: L’image du grand frère qui veut étouffer sa sœur!

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La République, lorsque l’administration territoriale y est décentralisée, ressemble à une famille avec deux enfants. Le frère aîné qui a pendant longtemps géré les affaires de la famille sur tous les plans et sans partage. Allusion faite aux institutions de la République dont l’exécutif reste et demeure le plus important. Il est incarné par le Président de la République et manifesté dans les territoires par les préfets et les services déconcentrés de l’Etat. Voilà pourquoi on ne parle pas de service déconcentré du gouvernement, mais de l’Etat. Mais la République a fini par faire le bilan de la gestion du pays par l’Etat avec le gouvernement en tête et a constaté que le pays n’est pas bien géré. Du moins dans les domaines relatifs à l’Exécutif. La République met en cause les serviteurs de l’Etat dans les territoires qui, n’étant pas forcément des fils, n’arrivent pas à impulser le développement et le bien-être dans ces localités. Du coût, la République décidera alors a décidé de faire des filles jumelles, au nombre de 77, pour couvrir l’ensemble du territoire et prêter main forte à l’Etat. Ces enfants légitimes et légalement conçus ont reçu une mission de base devant permettre à la République de voir son territoire non seulement bien administré, mais bien géré dans le respect des aspirations et des potentialités locales. La République a donné des ordres fermes de partage des responsabilités et des ressources, tout en laissant la part belle à l’Etat, le premier-né. Mieux, la République permet à l’Etat d’exercer une tutelle légale sur les filles, les dernières-nées de la République. Seulement, le premier-né ne veut pas que les 77 filles qui symbolisent les 77 communes. Non seulement, le plus fort refuse de transférer les ressources et les compétences, mais il tente de fragiliser les filles de la République. Alors qu’il ne se fait pas auditer lui-même, il fait auditer les filles plusieurs fois par an. Agées de 15 ans aujourd’hui, ces filles, proche de  la majorité, continuent de plaider auprès du garçon aîné leurs compétences et ressources, non pas en termes de concurrence, mais en termes de complémentarité et souhaitent travailler, mais dans la main avec l’Etat pour promouvoir la démocratie et le développement à la base. Le même sang coule dans leur veine et parfois, les serviteurs ont plus de droits que les enfants de la maison. Eliezer de Damas a beau être un bon et fidèle serviteur du patriarche Abraham, DIEU a été formel. Ce n’est pas lui qui sera l’héritier du père de la foi. Alors que la raison revienne et que les filles sous tutelle soient restaurées dans leurs droits. C’est le cadeau d’anniversaire qu’elles souhaitent pour leurs 15 ans. Depuis deux ans, le l’homme qui incarne l’Etat n’a pas encore reçu l’ensemble des maires au Palais de la République. Un tel geste sera un bon nouveau départ pour la République.

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