Editorial : Un modèle de maire nommé Charles Toko !

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Sur l’un de ses profils, il est mentionné : « il vaut mieux vivre 10 ans comme un lion que 100 ans comme un mouton ». Autrement dit, il faut mieux vivre leader et acteur de son destin que de ne pas vivre. C’est ce que fait Charles Toko à la tête de mairie de Parakou depuis octobre 2016. Innovation après innovation, le président du Conseil municipal de la métropole du septentrion pose des actes importants qui impulsent progressivement le développement de Parakou. Après avoir réorganisé certains secteurs comme les taxi-motos, assaini les finances de la commune et voté un ambitieux budget de près de 4 milliards pour 2018 ; après avoir réorganisé les gares routières et mis fin à la divagation des animaux dans la ville ; après l’ouverture du bureau de représentation de Parakou à Cotonou et le lancement d’une série d’activités sur la démocratie locale, le Maire de Parakou s’attaque à la promotion d’une économie locale à Parakou, condition sine qua non sans laquelle aucun développement local n’est possible. Le développement local, étant un ensemble d’initiatives politiques, socioculturelles, environnementales et surtout économiques pour assurer une satisfaction optimale des besoins de la communauté, tout en préservant les ressources pour les générations futures. Le développement local est politique, économique, social et environnemental et met en jeux plusieurs acteurs que sont l’État, les élus locaux, les populations, les organisations de la société civile, le secteur privé, les partenaires techniques et financiers, etc. L’initiative du maire de Parakou repose donc sur la conviction que l’économie locale apportera une dynamique de développement capable d’attirer les entreprises et les investisseurs. Par cette mesure, le maire de Parakou va renforcer les liens entre les habitants de Parakou et les entrepreneurs locaux. Ce réseautage encouragera l’installation de commerces locaux et par conséquent accélèrera les échanges dans une ville déjà carrefour commercial. Du coup, des emplois seront créés et la compétitivité s’installera au niveau des producteurs locaux, si la mairie entretient une saine concurrence. Bientôt ces produits vont inonder la région, le pays, la sous-région. Mais pour y arriver, la mairie ne doit pas s’arrêter à la prise de la mesure. Elle doit définir des standards de qualité en s’appuyant sur les services de l’Etat en la matière et offrir un encadrement aux producteurs à travers la Chambre de commerce. Au-delà des fournisseurs de services de la ville, la mairie doit s’intéresser aux producteurs agricoles et à toute la chaîne de production, sans oublier les autres vendeurs qui sont éparpillés sur le territoire communal. C’est ainsi qu’une économie locale émergera à Parakou. Dans tous les cas, Charles Toko se serait joint à la liste des maires qui utilisent la décentralisation pour innover dans leur commune. Tel le maire de Bohicon, Nikki, Banikoara, Abomey-Calavi, Ouidah, Akpro-Missérété, Porto-Novo et autres. Es facebook account hacken programm entstand eine auf die kontrolle über die diamantenförderung und den diamantenverkauf ausgerichtete kriegsökonomie.

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