7ème REUNION ORDINAIRE DE LA CONFERENCE ADMISTRATIVE DEPARTEMENTALE DU MONO.
L’organisation des préparatifs de la fête nationale au menu de la CAD-Mono
Le préfet du département du Mono, Komlan Sena Sedzro Zinsou, a présidé ce mercredi 17 juillet 2019 à Lokossa, à la 7ème réunion ordinaire de la Conférence administrative départementale (CAD) avec à l’ordre du jour la préparation de la fête nationale du 1er Août et les problèmes liés à la route.
Cette 7ème session de conférence administrative départementale (CAD) a permis de débattre de l’organisation pratique de la fête nationale du 1er Août prochain et d’évaluer le niveau de préparation. Une communication présentée par le secrétaire général du département du Mono, Arnaud Sègla Agon, a également permis de faire le point desdits préparatifs.
La conférence des directeurs s’est également intéressée à la recrudescence des accidents liés à l’excès de vitesse en agglomération, le stationnement anarchique des gros porteurs lors des paiements des frais de Taxe de développement local (TDL), la traversée imprudente de la chaussée par les riverains à hauteur du village de Toguèmè et le prélèvement de sable marin à l’embouchure de Grand-Popo. Le préfet Zinsou a cet effet, donné des instructions pour l’organisation des séances de sensibilisation avant de passer à la phase répressive.
SESSION DE TRAVAIL DU CONSEIL COMMUNAL DE POBE AVEC LE PREFET DU DEPARTEMENT DU PLATEAU
Valère Sètonnougbo préoccupé par le démarrage à bonne date des travaux de la cité administrative du Plateau
Le préfet du département du Plateau, Daniel Valère Sètonnougbo a tenu ce lundi 15 juillet 2019 à Pobè une séance de travail avec une délégation communale conduite par le maire, de Pobè Paul Fakorédé Odjo au sujet de la libération du domaine de la cité administrative du Plateau.
Cette rencontre, a permis d’apprécier le niveau d’avancement du dossier de déguerpissement des occupants du domaine devant abriter la cité administrative du département du Plateau. Du point fait par le maire de Pobè, Paul Fakorédé Odjo, ce dossier a un peu de plomb dans l’aile en raison des opérations de recasement qui tardent encore à se concrétiser. Valère Sètonnougbo a donc instruit le maire aux fins de prendre toutes les dispositions nécessaires pour rendre sous peu effectif le déguerpissement afin de permettre le démarrage des travaux dans les délais requis. « Ailleurs il n’y a aucun problème. Pourquoi c’est chez nous ici qu’il en aura. L’étude environnementale qu’on attendait est validée. Les gens n’attendent maintenant que le déguerpissement des occupants du domaine et l’acte qui le prouve pour démarrer les travaux », a-t-il fait observer.
A propos du dossier de l’achèvement du chantier de l’hôpital de zone de Pobè abandonné depuis plus de dix ans, l’autorité préfectorale a annoncé qu’un budget a déjà été alloué pour l’achèvement des travaux. « Cela est écrit noir sur blanc, il y a un budget de plus d’un milliard qui est affecté à ces travaux et à celui de la construction de l’hôpital de zone de Kouandé dans le budget de l’Etat exercice 2019 », a aussi rapporté le préfet Sètonnougbo à cet effet.
CONFERENCE DE PRESSE DU PRESIDENT DU COMITE DE PILOTAGE DU RAVIP DANS LE DEPARTEMENT DE LA DONGA.
Jean Aholou satisfait du déroulement des opérations du PRAN dans l’Atacora-Donga.
Le Président du comité technique de pilotage du Recensement administratif à vocation d’identification de la population (Ravip),Dr Jean Aholou, en visite dans les départements de l’Atacora-Donga, a exprimé ce vendredi 13 juillet 2019 au cours d’une conférence de presse tenue à la Direction départementale des affaires sociales de la Donga, toute sa satisfaction quant au déroulement des opérations du PRAN.
« Pour défaut de souches, plusieurs dossiers de nos concitoyens sont rejetés lors de l’établissement des cartes nationales d’identité, de passeports et autres, a fait remarquer le président du comité technique de pilotage du Ravip, qui estime par ailleurs que l’une des finalités de cette opération est le règlement définitif des problèmes de l’État civil. Dr Jean Aholou a par la suite annoncé que les nouveaux formats d’actes de naissances vont permettre d’offrir aussi des services en ligne aux populations. « On assistera à la dématérialisation des services de l’État civil, ce régime national biométrique est donc intervenu pour nous faciliter la vie «, a-t-il fièrement exprimé.
L’opération est destinée à enrôler tous les citoyens Béninois détenteurs de récépissés du Ravip dont les souches d’actes de naissances sont détruites, altérées ou n’ayant pas de procès-verbaux d’homologation dans les tribunaux. Elle prend fin le 17 juillet prochain.
PASSASSION DE CHARGE A LA MAIRIE DE DANGBO DANS LE DEPARTEMENT DE L’OUEME.
Le maire Djossou Mahoudo invité à relever les défis de développement de la commune.
A l’occasion de la cérémonie de passation de charge à la tête de la mairie de Dangbo ce mercredi 10 juillet 2019, Mathias Kouwanou, maire sortant, et son intérimaire ont appelé le maire entrant Djossou Mahoudo, à sauvegarder les acquis de la commune de Dangbo et à relever les défis du développement qui s’imposent à la commune.
« Je sais que vous êtes capable de réussir cette noble mission. Avec votre prédécesseur notre commune est aujourd’hui dans le top des vingt meilleures. Ce flambeau doit être gardé allumé jusqu’à destination », a exhorté le maire intérimaire Emmanuel Voglozin invité le nouvel élu à tout mettre en œuvre pour réussir à la tête de la mairie.
Le maire sortant Mathias Kouwanou, désormais député a souhaité en e qui le concerne que l’harmonie retrouvé au sein du conseil communal au cours de cette mandature et qui a permis de placer le développement de la commune de Dangbo au cœur de toutes les préoccupations, continue pour le bien-être des populations. « Cette harmonie nous a permis d’accomplir quelques actions pour le développement de notre commune dont quelques résultats sont perceptibles », a-t-il soutenu avant de faire le bilan de ses réalisations.
« Les acquis de la commune de Dangbo seront préservés et les actions qui ne sont pas conduites à termes seront poursuivies et achevées », a rassuré le maire entrant Djossou Mahoudo. Il entend s’appuyer sur le plan de développement communal de Dangbo arrimé au programme d’action du gouvernement dans l’exécution diligente de sa mission. Il a donc sollicité le soutien et l’accompagnement de tout le personnel de cette collectivité locale et des acteurs à divers niveaux pour l’atteinte des objectifs fixés.
PREMIERE SESSION DE LA CELLULE COMMUNALE DE SUIVI ET DE COORDINATION POUR LA PROTECTION DE L’ENFANT DE BOPA .
La Cellule communale de suivi et de coordination pour la protection de l’enfant de Bopa outillés sur les mécanismes et procédures pouvant améliorer la protection des enfants dans la commune.
La première session de la Cellule communale de suivi et de coordination pour la protection de l’enfant s’est tenue ce mardi 16 juillet 2019 à Bopa en présence des autorités locales autour du thème « Mécanismes et procédures de protection de l’enfant ». Cette toute première rencontre avec les acteurs de la chaine de protection de l’enfant a pour but de partager des informations utiles afin de les outiller et de les mettre efficacement au service de l’enfance.
« Mécanismes et procédures de protection de l’enfant ». C’est sur ce thème qu’a été déroulé la première session de la cellule de coordination et de protection de l’enfant. Cette séance permettra aux acteurs de mettre sur pied des nouveaux mécanismes de stratégies de protection de l’enfant dans la commune de Bopa. Il s’agit d’un ensemble de stratégies mis en place pour mieux prendre en charge les enfants, mieux collaborer avec les forces de l’ordre et réprimer aux besoin les éventuelles infractions et dérives à leur égard.
David Moïse Tossou, assistant social chargé de la protection de la famille, de l’enfant et du genre s’est appesanti sur sa communication « mécanisme et procédure de la protection de l’enfant » et la loi n° 2015-08 du 08 décembre 2015 portant code de l’enfant en république du Bénin pour faire la lumière sur les structures de prise en charge des enfants en situation difficiles. Il s’agit entre autre des offices centraux de protection des mineurs, du comité directeur national de lutte contre le travail des enfants, des centres de sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence, du service social de justice et des autorités centrales compétentes dans le cadre de l’adoption internationale. Les procédures de prise en charge des enfants par les centres de promotion sociale (CPS) et les organisations non-gouvernementales ainsi que les procédures juridiques mises en branle lorsque l’enfant est retenu dans les liens de la justice ont été également évoquées.
Le chef CPS Cécile Aniglè Gandaho-Kpindjo à exhorter les participants à travailler pour le recul de certaines infractions sur mineurs qui sont légions dans la commune comme le viol, l’abandon familiale, les cas d’incestes la mobilité et le mariage précoce.
ATELIER DE CONSULTATION DES ACTEURS DU SYSTEME EDUCATIF SUR LA STRATEGIE DE RENFORCEMENT DES ALTERNATIVES EDUCATIVES AU BENIN.
Vers l’élaboration de la stratégie de renforcement des alternatives éducatives.
Un atelier de consultation a réuni ce mardi à Djougou, des acteurs du système éducatif dans les départements de l’Atacora et de la Donga et des cadres des ministères en charge de l’éducation pour réfléchir à l’élaboration d’une stratégie de renforcement des alternatives éducatives au Bénin.
On estime en 2015, à plus d’un million, le nombre d’enfants hors de l’école. Le diagnostic révèle plus précisément qu’au nombre des 1.013.270 enfants de 5 à 17 ans qui ne sont de l’école, 82,7% ne sont jamais scolarisés.
Afin de corriger le tir, le gouvernement a pensé qu’il faut un regard bienveillant sur cette couche délaissée. L’objectif de cet atelier, est de réfléchir à l’élaboration d’une stratégie de renforcement des alternatives éducatives pour une éducation de base inclusive.
Le droit de tous les enfants à l’éducation, à rappeler le préfet à l’ouverture des travaux, est en effet, un droit sacro-saint inscrit en lettres d’or dans le Plan sectoriel de l’éducation (PSE) post 2015. Pour lui, la stratégie des alternatives éducatives est de venu aujourd’hui un impératif.
Au cours de ces assises, les participants seront conviés à effectuer un diagnostic digne du nom assorti d’un plan réaliste permettant de rendre justice à ces milliers d’enfants laissés pour compte.
Plan international salue les performances du centre d’éducation communautaire de Okouaro
Le directeur Afrique de l’Ouest et du centre de Plan International Rotimy Djossaya, accompagné du sous-directeur de la région du Sahel de ladite Ong Mohammed Bah, sont allés en visite ce lundi, dans l’un des centres partenaires d’éducation communautaire du village de Okouaro dans l’arrondissement de Korontière, commune de Boukoumbé où ils ont reconnu et salué les efforts fournis par lesdits centres quant à la scolarisation des enfants.
Cette descente du directeur Afrique de l’Ouest et du centre de Plan International vise à saluer les performances enregistrées dans l’ensemble des 12 centres d’éducation communautaire de l’Atacora, à encourager les apprenants puis les parents et toute la communauté pour leur engagement en faveur de la scolarisation des enfants.
Sur les 29 enfants, dont 11 déscolarisés et 17 non scolarisés, inscrits dans le centre pour le compte de l’année scolaire 2018-2019, indique-t-on, 16 ont suivi régulièrement les cours. Ils ont pris part avec succès aux différentes évaluations et s’apprêtent à être remis dans le système d’éducation formel.
« Je suis très heureux de voir que ces enfants ont trouvé le chemin de l’éducation qui est le chemin qui nous permet de nous équiper pour l’avenir », a confié Rotimy Djossaya. Il a exhorté les différents acteurs à maintenir le cap dans une synergie d’action afin que l’ambition de Plan International d’opérer des changements profonds dans la vie de cent millions de filles et de jeunes femmes partout dans le monde soit atteinte.
Le maire de la commune de Boukoumbé Richard Yaté Nambimè n’a pas manqué de dire toute sa reconnaissance à l’endroit de Plan International pour ses multiples actions sociales. Il a aussi rassuré de l’engagement du conseil communal à accompagner les deux centres de la commune de Boukoumbé.
Les centres d’éducation communautaires, indique-t-on, sont créés par Plan international Bénin et mis en œuvre par CBDIBA-ONG pour améliorer l’accès et le maintien à l’école des filles et des garçons de 6 à 15 ans non scolarisés ou déscolarisés. Ils constituent pour eux une passerelle qui leur permet de se reconnecter au système éducatif formelle.
Le comité communal de protection de l’enfant préoccupé par la situation des enfants de Malanville
Le comité communal de protection de l’enfant présidé par le maire Inoussa DANDAKOE, a tenu ce vendredi à Malanville un atelier pour élaborer quatre documents de plaidoyer sur la situation des enfants de la Commune avec la participation du ‘ »Foyer Don Bosco » de Kandi, des forces de sécurité publique, des enseignants, des parents d’élèves et élèves.
Cet atelier, fait de travaux de groupe permettra à terme de doter la commune de Malanville de quatre différents documents de plaidoyer traitant de la mendicité, du mariage précoce, du faible taux de scolarisation de la traite, de l’exploitation économique ou sexuelle de mineurs.
Le Chef du Centre de Promotion Sociale (CPS) de Malanville Alain ELEGBEDE, a rappelé à cette occasion l’importance du plaidoyer dans le processus de protection de l’enfant avant d’exhorter les participants à des réflexions profondes et fructueuses pour aider à doter la commune de ces importants outils de protections sociales.
Le maire pour sa part, a insisté sur la prise en compte dans l’élaboration dudit document de la situation pas trop reluisante des enfants, notamment les enfants dit » Talibés », lesquels constituent un fléau qui terni l’image de sa Commune
Le projet d’amélioration de l’accès des populations aux services sociaux de base lancé à Natitingou
Le projet d’amélioration de l’accès des populations aux services sociaux de base et de qualité à travers le suivi participatif des plans annuels d’investissement (PAI) a été lancé ce jeudi 18 juillet 2019 à Natitingou par le secrétaire général du département de l’Atacora Abdoulaye Affo pour le compte des communes de Toucountouna, Tanguiéta, Matéri, Cobly et Boukoumbé.
La mise en œuvre du projet permettra indique-t-on, de faire la mise en échelle des expériences faites dans les autres communes du département en matière de veille citoyenne, de favoriser la prise en compte effective des couches vulnérables lors des processus d’élaboration et de mise en œuvre des politiques publiques locales, de susciter auprès des communes concernées la mise en place de nouveaux modes de gestions afin de garantir la transparence dans la passation des marchés et le renforcement du dialogue entre élus et populations.
La présidente de RODEL Fati Amoussou a pris à l’occasion le ferme engagement que toutes les activités prévues dans le cadre de cette subvention seront mises en œuvre dans les règles de l’art et conformément aux règles et principes établis.
Au nom du président de l’Association des communes de l’Atacora et de la Donga, Richard Yaté Nambimè, maire de Boukoumbé a pris l’engagement d’œuvrer aux côtés de Rodel pour la mise œuvre diligente du projet.
Le secrétaire général de l’Atacora a, quant à lui, rassuré de la disponibilité de la tutelle à accompagner ce projet qui, soutient-il, s’inscrit dans la vision du gouvernement du Bénin. Abdoulaye Affo a exhorté les OSC des communes bénéficiaires du projet à saisir cette opportunité pour renforcer le dialogue avec leurs élus locaux et œuvrer pour une gestion plus participative et transparente des ressources communales.
Ce projet financé par l’Union Européen à travers le programme de renforcement et de partenariat de la société civile (RePaSOC), sera mis en œuvre par l’organisation de la société civile pour la bonne gouvernance et le développement local au Bénin (RODEL) en partenariat avec l’Ong Bénin Action et prévue pour durer 18 mois.
ATELIER DE FORMATION DES ACTEURS LOCAUX SUR LE CONCEPT DE LA POLICE COMMUNAUTAIRE.
Les élus locaux de Savè formés sur le concept de « Police communautaire »
Trente-huit chefs de village et chefs de quartier de ville de la commune de Savè, renforcent depuis ce mercredi au Centre d’éducation civique, économique et sociale pour la démocratie et le développement (CECEDD), une organisation non gouvernementale établie à Abomey, leurs capacités à travers des thématiques liées à la gouvernance locale notamment celle de « Police communautaire ».
Certains élus locaux, le plus souvent des chefs de villages et de quartiers de ville ignorent tout des relations qui doivent exister entre la police républicaine et eux. La session de formation initiée à leur endroit par l’ONG CCEDD avec l’appui technique et financier de Hanns Seidel, vise à les aguerrir aux principes ainsi qu’au bien fondé de la police communautaire en vue de parer à toute forme de criminalité.
La gestion financière et domaniale, les attributions et fonctionnement du conseil d’arrondissement, du Chef d’arrondissement, du conseil de village ou de quartier de ville, du Chef de village ou de quartier de ville, le rôle des chefs de villages et de quartiers de villes dans la gestion de l’état civil puis les Droits et devoirs du citoyen en démocratie ont entre autre constitué les modules de formation auxquels ils ont été astreints.
Pour mieux asseoir les bases d’une police communautaire efficace, a expliqué Lieutenant Gildas Sagbadjou du commissariat d’arrondissement de Djègbé, les élus locaux doivent en amont être en contact permanent avec leurs administrés afin que leurs parviennent des informations et renseignements utiles et par ricochet à la police pour lui permettre d’accomplir sa mission. « Si par le passé, la police était crainte, et les citoyens gardaient leur distance vis-à-vis du policier, aujourd’hui, l’image a changé pour une police beaucoup plus préventive », a-t-il rassuré.
A ce séminaire les participants ont déploré la non installation des comités locaux de sécurité lesquels remplacent désormais les anciennes brigades civiles de sécurité.
Le préfet de l’Alibori exhorte les élus locaux à s’impliquer davantage dans les opérations d’enregistrement du Pran
Le préfet de l’Alibori Moussa Mohamadou accompagné de la première adjointe au maire Saka Osséni Zinatou de Kandi, ont effectué une descente conjointe ce lundi 15 juillet 2019, dans quelques centres d’enregistrement des personnes dont les actes de naissance ne disposent pas de souche pour s’enquérir du bon déroulement de l’opération dans le département.
Une semaine après le démarrage seulement 320 personnes ont été enregistrées dans la commune de Kandi, soient 170 personnes au bureau d’arrondissement de Kandi 2, 70 à Kandi 3, 80 à Kandi 1. Le préfet Moussa Mohamadou pas tout à fait satisfait de ce résultat a exhorté les élus à s’impliquer davantage dans les opérations de recensement qui, insiste-t-il, est d’une importance capitale pour les populations.
L’autorité préfectorale a saisi l’occasion pour inviter à nouveau les administrés à saisir cette aubaine. Au nom du maire Abib Orou Ganni Bachabi, la première adjointe Saka Osséni Zinatou a promis sensibiliser plus encore les populations à travers les crieurs publics et autres canaux.
SIGNATURE D’UNE CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE L’ANCB ET LE SP/CAN : LUC ATROKPO ET ROCK MONGBO SE DONNENT LA MAIN POUR REPLACER LA NUTRITION AU CŒUR DU DÉVELOPPEMENT AU BÉNIN
La salle de conférence du Secrétariat Permanent du Conseil de l’Alimentation et de la Nutrition (SP-CAN) a servi de cadre ce lundi 08 juillet 2018, à une cérémonie officielle qui a consacré la signature de la convention de partenariat entre l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) et le SP-CAN pour le compte du Projet de Nutrition et de Développement de la Petite Enfance.
Replacer la nutrition au cœur du développement ; telle est la devise qui réunit les deux structures à travers une convention de partenariat.
Cette convention s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de Nutrition et de Développement de la Petite Enfance (PNDPE), financé par la Banque Mondiale à hauteur de 50 millions de dollars. En effet, à travers le PNDPE, le gouvernement vise à améliorer la mise en œuvre des interventions et des services de nutrition et de développement de la petite enfance dans les zones ciblées des communes bénéficiaires. Conformément à cet objectif, le projet priorise les enfants de moins de cinq ans, ainsi que les personnes qui assurent leur garde. En vue de réussir ce pari, le SP-CAN fait de l’ANCB un partenaire privilégié, car la faitière des communes s’est régulièrement montrée incontournable dans la persuasion des décideurs communaux et communautaires de la nécessité de faire de la nutrition un point clé du développement local, notamment lors du Projet de Nutrition Communautaire (PNC) et du Programme Multisectoriel de l’Alimentation, de la Santé et de la Nutrition (PMASN).
Le rôle de l’ANCB dans le cadre de ce projet est d’accompagner le SP-CAN dans la mise en place du suivi et du fonctionnement de cadres de concertation communaux et de plaider auprès de la Commission Nationale des Finances Locales (CONAFIL) pour qu’un chapitre nutrition soit inscrit sur l’agenda du Fond d’Aide au Développement des Communes (FADeC). Ainsi, la faîtière des communes sera un porte-voix du projet auprès de 48 de ses membres. Dans son allocution, le Maire Luc Sètondji ATROKPO, Président de l’ANCB a rassuré son partenaire du respect scrupuleux des engagements de la structure qu’elle préside. « Je voudrais donc vous rassurer une fois de plus que nous mettrons un point d’honneur à jouer pleinement notre partition pour une mise en œuvre efficace et efficiente des différentes activités retenues dans le cadre de la présente convention », a-t-il déclaré. Après un rappel de l’efficacité dont l’ANCB a toujours témoigné dans ses actions, Roch HONGBO, Secrétaire Permanent de la CAN a adressé ses remerciement à la faitière des communes du Bénin. La cérémonie a pris fin sur la signature de la convention de partenariat, marquée par des sourires au visage et de fermes poignées de mains, symbole d’enthousiasme et de détermination à collaborer pour un mieux-être des citoyens béninois.
Conférence des Gestionnaires des Ressources Humaines des préfectures et du ministère
Pour la performance et la compétitivité de l’administration territoriale : Le MDGL et les gestionnaires des ressources humaines résolument engagés.
Dans le cadre des activités inscrites au titre de l’année 2019 au sein du Ministère de la décentralisation et de la gouvernance locale (MDGL), la Direction de l’Administration et des Finances a tenu les 04 et 05 Juillet 2019 à l’hôtel » les Résidences Céline » de Kétou, la 17è édition de la Conférence des Gestionnaires des Ressources Humaines des préfectures et du ministère. Pendant ces deux jours, des cadres du ministère, directeurs généraux et centraux, secrétaires des départements présents, ont mené des réflexions pertinentes et stratégiques sur la bonne gestion des ressources humaines de l’administration territoriale.
<< Responsabilité des gestionnaires des ressources humaines des préfectures dans l’application du statut général de la fonction publique>>. C’est autour de ce thème que les réflexions ont été menées lors de cette conférence dont l’ouverture des travaux a été faite par le Directeur de Cabinet du MDGL, Noël Ayichékpo Gankpé. Premier au titre de l’année 2019, ce creuset d’échange vise à harmoniser les connaissances et les pratiques en matière de gestion des ressources humaines dans les administrations centrales et préfectorales. Ceci, afin de relever les grands défis, tels que, l’absence de statut propre aux personnels des collectivités territoriales, le recrutement de personnel sans aucune planification stratégique, l’absence d’outils modernes de gestion des ressources humaines, auxquels le ministère et les préfectures sont confrontés. A cet effet, trois communications portant sur des thématiques stratégiques ont été présentées par des experts de la décentralisation et de la gouvernance pour éclairer davantage le thème central. Ce qui a permis aux participants de mener de profondes réflexions sur le contenu des textes sur la fonction publique territoriale, en l’occurrence, la troisième partie de la Loi 2017-18 du 1er Septembre 2017 portant statut général de la fonction publique. Très émus, le Maire de la Commune de Kétou, Théophile DESSA et le représentant du Préfet du Département du Plateau, Rodrigue Magloire KOTOUNOU Secrétaire Général du Département, prenant la parole ont dit leurs satisfecits pour avoir accueilli cette conférence et remercié le gouvernement pour ses réformes en vue de permettre le développement de l’administration publique territoriale et l’assurance d’une meilleure prestation à l’endroit des populations pour la satisfaction de leur besoin quotidien. Dans son mot de bienvenue, la Directrice de l’Administration et des Finances du MDGL, Madame Marcelle MADINDE OKE, conscience de l’enjeu, a pour sa part, remercié le gouvernement pour ses nombreux efforts en vue de renforcer les ressources humaines de l’administration publique territoriale. Elle n’a pas manqué de saluer la présence de tous les gestionnaires des ressources humaines du ministère et des préfectures. << Votre présence à cette 17è édition de la conférence des gestionnaires des ressources humaines du ministère et des préfectures est une preuve de votre engagement aux côtés du pouvoir public pour asseoir une administration territoriale performante>>, a souligné la DAF tout en insistant : <<Nous devons approfondir, durant ces deux jours, nos réflexions au cours de nos travaux afin que ce creuset éclaire les uns et les autres sur le contenu des textes sur la fonction publique>>. Un rôle majeur qui, selon le Directeur de cabinet, Noël Ayichékpo Gankpé, n’est pas des moindres dans la mise en œuvre des différentes réformes entreprises par le gouvernement depuis 2016. Raison pour laquelle, dans son allocution d’ouverture, il salué le dynamisme et la détermination de la DAF et a invité les participants à formuler des recommandations pertinentes et réalisables en vue d’assurer une administration territoriale performante et compétitive au service des populations.