L’ARMP lance le processus de numérisation des procédures de la commande publique au Bénin

Un premier pas vers l’accroissement de la consommation des crédits et une autonomisation renforcée des communes du Bénin

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Lancement d’un marché pour la numérisation des procédures de la commande publique

Un premier pas vers l’accroissement de la consommation des crédits et une autonomisation renforcée des communes du Bénin

Depuis le 16 juin 2025, l’Autorité de Régulation des Marchés Publics a lancé un marché public qui doit réjouir l’ensemble des acteurs de la chaîne de passation de la commande publique et du monde des affaires. La numérisation des procédures de passation des marchés publics. Une réforme attendue par l’ensemble des acteurs, mais particulièrement l’administration communale soumise à une pléthore de contrôles sur la chaine de dépense.

Intitulé « Acquisition et déploiement d’une solution de gestion électronique de la commande publique pour la République du Bénin », ce marché vise à moderniser et digitaliser l’ensemble du cycle de la commande publique à travers une plateforme intégrée et performante. La solution attendue permettra notamment la planification, la publication des appels d’offres, l’enregistrement des fournisseurs, la soumission électronique des offres, les enchères inversées, l’évaluation, l’attribution des marchés, le suivi de l’exécution, les règlements, ainsi que la gestion des contentieux.

Ce projet, inscrit dans le cadre du Projet de Gouvernance Économique pour la Délivrance des Services (PGEDS), sera financé grâce aux fonds mobilisés à cet effet. L’objectif est de doter l’ensemble des autorités contractantes du Bénin d’un système électronique centralisé, sécurisé et interopérable. Le processus d’implémentation se déroulera sur 24 mois, répartis en deux phases : une phase pilote suivie d’une phase de généralisation.

Ce projet s’annonce comme une véritable révolution dans la gestion des finances publiques locales et nationales, en apportant transparence, efficacité et traçabilité dans l’exécution des dépenses publiques. Il pourrait également contribuer à accélérer la consommation des crédits budgétaires, à réduire les délais de traitement, à renforcer la compétitivité entre fournisseurs et à limiter les risques de corruption dans les procédures de passation.

Mais, il faudra attendre près de 3 ans avant son utilisation effective dans nos administrations. En attendant, les administrations communales doivent se réinventer pour assurer une meilleure consommation des crédits.

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