Les producteurs des localités de Niambrun, Zangokro, Kongodjan, Golykpangbassou, Abbey-Kouadiokro et Tchimou-Assekro bénéficient de ces équipements. Le PADFA intervient dans cinq régions de la Côte d’Ivoire, à savoir la Bagoué, le Poro, le Tchologo, le Hambol et le Gbêkê. Cette initiative, avec un investissement de 500 millions FCFA, vise à réduire les pertes post-récoltes de l’oignon, actuellement estimées entre 7% et 10%. Les cases ont une capacité totale de conservation allant de 900 à 1 500 tonnes sur une période de 6 à 8 mois, et devraient améliorer les revenus des petits producteurs pendant la contre-saison.
Le coordinateur du PADFA, Méssou Edja, a exprimé des remerciements au Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (FIRCA) pour la supervision de la construction et aux experts burkinabés pour la formation des artisans ferronniers. Il a également remercié la directrice régionale de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières pour sa contribution. M. Méssou a encouragé les bénéficiaires à une gestion efficace et à l’entretien quotidien des cases. Le directeur exécutif de l’Interprofession oignon de Côte d’Ivoire (IOCI), Koffi Geoffroy, a salué la construction des cases, soulignant leur impact sur la mise en marché des oignons.
Le PADFA, initié par le gouvernement ivoirien et le Fonds international de développement agricole (FIDA), a pour but de réduire la pauvreté en milieu rural et de stimuler la croissance économique. Les actions du programme visent à améliorer durablement la sécurité alimentaire et les revenus des exploitants dans les filières riz, mangue et maraîchers.
Source: www.aip.ci/103650