*TOURNÉE DANS LES MARCHÉS SECONDAIRES DE PARAKOU : CHARLES TOKO PRÉOCCUPÉ PAR LE BON FONCTIONNEMENT DES INFRASTRUCTURES MARCHANDES DE SA COMMUNE*

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_Il ne veut plus se contenter des comptes rendu de ses collaborateurs mais veut vivre lui même les réalités du terrain_

Cette matinée du mercredi n’a pas été de tout repos pour le Maire Charles Toko. Il s’est rendu dans plusieurs marchés secondaires de la ville. Objectif, toucher du doigt les dispositions et commodités qui sont prises pour une bonne installation des usagers dans les tous prochains jours. Avec les services des affaires financières, les chefs d’arrondissement, les chefs quartier et certains conseillers locaux, il a parcouru les marchés de Damagourou et madina dans le premier arrondissement, Tchakitibam, Arafath dans le deuxième et puis celui de Amawignon dans le 3ème arrondissement. Dans l’ensemble tout se déroule bien pour l’installation gratuite des occupants qui auront fait la demande. Cependant quelques problèmes se posent sur le terrain. En résumé, il s’agit de la sécurisation des sites, l’électrification par endroit, la construction des clôtures et quelques problèmes d’assainissement par ailleurs. L’autorité municipale a sur place réglé quelques uns de ces difficultés mais pour les plus sérieuses, il a donné des instructions fermes aux techniciens d’arrondissement pour que des solutions soient trouvées dans les meilleurs délais. Le souhait du Maire Charles Toko est de voir tous ces lieux d’échanges occupés et animés même de nuit. C’est la raison pour laquelle il a également instruits les services techniques aux fins de racorder les sites abritant les marchés secondaires au réseau électrique et de placer des ampoules au niveau des hangars pour permettre aux bonnes dames de vendre dans la nuit.

Avec toutes ces dispositions, toutes les bonnes dames qui s’installent aux abords des voies pour exercer leurs petits commerces n’ont plus de raisons valables, elles devraient rejoindre les marchés. Ceci leur éviterait les risques qu’elles encourent en s’exposant le long des chaussées. Avec cette tournée le Maire Charles Toko vient de donner un coup de pousse à la direction des Affaires financières pour l’atteinte des objectifs contenus dans la lettre de mission qu’elle a reçu il y a déjà quelques semaines. Mais attention pas d’intoxication, l’installation des bonnes dames dans lesdits marchés est gratuite.

Moutarou MOUHAMADOU.

Charles Toko a encore créé !

Le port des tenues locales exigé les lundi et vendredi à la mairie de Parakou à partir du 19 Mars

Après sa note de service pour promouvoir l’économie locale lors des cérémonies officielles à la mairie ( toubani, watché, wassa-wassa, igname pilée, pâte), il vient d’annoncer le port obligatoire des « tenues de chez nous » tous les  lundi et vendredi pour tout le personnel de l’administration municipale. Il a fait l’annonce à la cérémonie des couleurs de ce lundi 19 Février. Une annonce très appréciée de tous à l’hôtel de ville, seulement  le syndicat réclame déjà des primes d’habillement. L’occasion fait le laron. L’autorité n’y a pas trouvé d’objection, elle promet d’accéder à cette requête dès l’année prochaine si le personnel augmente son rendement. A préciser que le maire lui même est en tako  ce lundi.

Plein à craquer, l’actuel cimetière municipal  est devenu un vrai problème de santé publique

Nécessité d’aider la mairie à viabiliser le nouveau cimetière et à construire deux grandes morgues : Charles Toko lance un S.O.S au gouvernement et au bonnes volontés

C’est à la faveur d’une descente effectuée ce mardi matin sur le site du cimetière Guèma, le tout nouveau cimetière construit pour la commune, que Charles Toko a lancé un cris de coeur à l’endroit de tous ceux qui peuvent contribuer à la construction de nouvelles infrastructures pour gérer les corps de nos morts. Un S.O.S qui fait suite à un constat amer et constitue un véritable drame qui se joue. En effet, à la recherche d’espace pour enterrer leurs morts ai niveau du cimetière situé à Sinangourou, les populations n’hésitent pas à casser des tombes existentes et manipulent les ossements à mains nues. Toute chose qui les exposent à de graves maladies parfois mortelles. La situation dure depuis bien longtemps et le maire a décidé d’y mettre fin. La mairie a identifié un espace d’une superficie de 5 hectares au quartier Guèma dans le 3ème arrondissement, a clôturé entièrement le site qui doit abriter et le cimetière chrétien et le cimetière musulman. Le seul casse tête en ce moment, c’est la viabilisation des lieux et la construction de deux morgues proches dudit cimetière. Ce sont de grands travaux qui nécessitent un lourd investissement. La commune n’ayant pas les moyens, le maire s’est trouvé obligé, au nom de ses administrés, d’appeler le gouvernement, les cadres à divers niveaux et autres bonnes volontés au secours. L’objectif à terme est non seulement d’avoir des cimetières spacieux, bien aménagés et bien viabilisés mais aussi d’ériger deux grandes morgues pour conserver les corps en attendant l’inhumation.  L’actuel morgue aussi étant surpeuplée et n’est plus adaptée aux besoins  de la ville au regard de la taille de la population parakoise.

Il faut préciser que le maire Charles TOKO est descendu sur le site en compagnie du Premier Adjoint au Maire, du Chef du troisième arrondissement, de certains conseillers locaux, du Directeur du Cabinet et des techniciens de la Dst. Occasion pour lui de faire un point de l’évolution des travaux. Selon les techniciens, le chantier est à 80 % de taux de réalisations. L’autorité municipale a donné de nouvelles instructions afin que des arbres soient plantés tout au tour de la clôture, le dessouchage des arbres à l’intérieur  et le terrassement soient fait dans les plus brefs délais. (Écoutez le cris de détresse de Charles Toko)

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