Sensibilisation sur la transhumance à Bonou et Adjohoun : Les deux communes s’engagent devant le préfet pour une transhumance pacifique
La transhumance crée d’énormes préjudices aux communautés à la base. En vue de prévenir tous faits malheureux, le Préfet du département de l’Ouémé était le 16 janvier 2018 à Bonou et à Adjohoun, pour informer la population de ces deux communes sur la nécessité de la préservation de la paix en cette période de traversée des troupeaux de bœufs.
L’objectif de cette séance est d’amener les participants à s’approprier des dispositions préventives prises par le gouvernement en vue de garantir une transhumance apaisée sur l’ensemble du territoire nationale. Les rencontres ont eu lieu dans la salle de réunion de chacune des Mairies et ont réuni les associations des éleveurs et des agriculteurs, les comités locaux de transhumance et les responsables des forces de sécurité publique desdites communes. Elles sont présidées par le Préfet du département de l’Ouémé Joachim Marie-Florès Vignon APITHY qui avait à ses côtés le Chargé de Mission AHOLOU Igor, le Directeur Départemental de la Police Nationale (DDPN), le Commandant de la Compagnie de la Gendarmerie de Porto-Novo, le Commandant du Premier Bataillon Interarmes (1er BIA) de Gbada, le représentant de la Direction Départementale de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (DDAEP). Après la présentation de bons vœux, le Préfet a demandé à l’assistance de tout mettre en œuvre pour que la transhumance de cette année, se déroule dans la paix. Il a conseillé aux uns et aux autres d’informer les forces de l’ordre qui savent comment refouler les transhumants et leurs troupeaux de bœufs vers les zones d’accueil ou hors du territoire national. Il a demandé, aux populations de ne pas se faire justice ou de se livrer à l’auto-défense. Il a enfin souhaité que les éleveurs autochtones appliquent les principes de la paix et de la quiétude en s’entourant de toutes les précautions légales et règlementaires favorisant une cohabitation pacifique entre eux et les agriculteurs. Emus par la démarche du Préfet du département, les autorités communales présentes, ont pris l’engagement de travailler en étroite collaboration avec les forces de l’ordre afin que tout se passe dans la discipline.
Eric Rotimi GANSA