Béninoises, Béninois, Militantes, militants et sympathisants du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), Mes chers compatriotes, Je voudrais à l’entame de ce message vous remercier du fond du cœur, vous qui avez travaillé avec acharnement pour la survie de notre parti et surtout pour avoir réussi à le faire compter dans le rang des partis autorisés à compétir dans le cadre des élections communales et municipales du 17 mai 2020 Faudra-t-il encore le rappeler, notre parti Forces cauris pour un Bénin émergent est un parti de l’opposition au régime de la Rupture depuis avril 2016. C’est un parti du peuple qui travaille pour le peuple et sa vision est la prospérité partagée. Chers compatriotes, comme nous le savons tous, les élections communales et municipales sont prévues pour le 17 mai 2020. Malgré la menace de la maladie du coronavirus, ces élections se tiendront sans aucun doute. Notre formation politique Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) sera aussi incontestablement présente à ces élections. Les élections du 17 mai 2020 constituent pour nous un enjeu majeur. En effet, depuis l’avènement du régime de la Rupture, c’est la première occasion qui est donnée à l’opposition d’aller au contact de la population et de partager le jugement qu’elle porte sur la gouvernance de notre pays. Ces élections permettront de désigner des élus municipaux et communaux pour un mandat de 6 ans et à ce titre, ils auront la responsabilité de parrainer les candidats aux élections présidentielles de 2021 et de 2026 suivant les nouvelles lois de la République. L’opposition ayant été exclue des élections législatives passées, sa participation à ces élections municipales et communales nous offre la seule opportunité de présenter un candidat aux élections présidentielles de 2021. Par ailleurs, la gestion de nos communes touche directement la population et à ce titre ne saurait être laissée aux seuls partis de la mouvance présidentielle. L’opposition a donc le devoir de faire valoir ses idéaux qui privilégient l’épanouissement de l’homme. Soulignons que depuis l’avènement du régime de la Rupture, la Décentralisation est mise à l’épreuve et nécessite l’implication des hommes nouveaux pour œuvrer à sa restauration. Au regard de tout ce qui précède, l’opposition doit être portée par les uns et les autres en vue du développement harmonieux de notre pays, de sa stabilité et de sa paix. Notre engagement dans ce processus électoral est un acte patriotique qui vise avant tout la consolidation de nos acquis démocratiques et la cohésion nationale. C’est pourquoi, chacun de nous doit travailler partout à faire participer le plus grand nombre de nos compatriotes à ces élections communales et municipales du 17 mai 2020. Militantes et militants Fcbe, mes chers compatriotes, le Parti Forces cauris pour un Bénin émergent n’est et ne saurait être un troisième bloc de la mouvance. Nous avons décidé d’œuvrer pour la restauration de notre démocratie. Et, la seule alternative crédible pour y arriver face à un président démocratiquement élu, ce sont les urnes. Le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) vous rappelle que la meurtrière maladie du coronavirus est présente dans notre pays. Nous devons tous contribuer à la lutte contre sa propagation en respectant les mesures de prévention recommandées. Il y va de la santé de chacun et de tous. Toutefois, les mesures annoncées par la Cena nous rassurent et permettront de garantir la sécurité sanitaire le jour du scrutin sur toute l’étendue du territoire national. Béninoises et Béninois, chers compatriotes, le choix qui s’impose à nous tous est le vote pour l’opposition représentée par le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). Tous pour les communales du 17 mai 2020. Votons tous massivement Fcbe Vive la Fcbe ! Vive la démocratie ! Vive le peuple libre et démocratique ! Vive le Bénin ! Je vous remercie
Mes chers compatriotes !
La pandémie de la Covid-19 qui secoue le monde entier nous oblige à engager cette campagne électorale comme notre pays n’en a jamais connu. Adolescent, j’ai eu à vivre des épidémies, certes de moindre ampleur. L’une des leçons que je peux tirer de ce souvenir lointain, c’est que seule la discipline permet de s’en sortir. Le gouvernement, qui heureusement gère cette crise avec sérénité et maîtrise, nous y invite tous les jours. Pour avoir respecté ses consignes, nous connaissons moins de personnes infectées que d’autres pays et nous pouvons même espérer nous en sortir assez rapidement. Restons donc disciplinés !
C’est ce qui nous autorise à aller choisir, le 17 mai, les conseillers de la 4e mandature de l’ère de la décentralisation, sans grande inquiétude. D’expérience, nous savons que cette consultation concerne notre vie de tous les jours. Chacun de nous vit dans une commune et connait par conséquent l’intérêt de la décentralisation du pouvoir d’Etat.
Bien que les trois premières mandatures n’aient pas comblé entièrement nos espoirs, elles nous ont permis de réaliser tout de même quelques progrès. Soyons indulgents envers ces pionniers qui ont ouvert le chemin avec beaucoup d’enthousiasme et autant de naïveté. Certains d’entre eux n’ont pas compris la finalité de la démarche. Ils ont hérité des sous-préfets d’autrefois et ont maintenu leurs méthodes administratives de conduite des affaires publiques, sans une implication réelle des populations.
Portons cependant au crédit de beaucoup d’entre eux la construction des infrastructures indispensables à une bonne administration de la cité : hôtels de ville et bureaux d’arrondissement et la mise en place des services nécessaires à la satisfaction des besoins des populations. Tous ont construit des salles de classe, aménagé des points d’eau et accompagné les plus démunis à des moments donnés. Malheureusement, quelques-uns n’ont retenu de la décentralisation que la déconcentration de la corruption et ont eu bon appétit lors de l’utilisation des ressources du Fadec pour la mise en place des équipements sociaux.
Mais globalement, même avec leurs cortèges d’erreurs dans la prise de certaines décisions, de scandales financiers dans quelques cas et de relatives réussites par endroits, il nous faut reconnaitre que les trois mandatures ont ancré définitivement la décentralisation dans l’organisation des pouvoirs publics dans notre pays. N’oublions pas qu’il avait fallu sept ans de débat pour convaincre les uns et les autres et parvenir au vote des lois qui l’ont instaurée.
Aujourd’hui, les populations attribuent souvent les bienfaits de la décentralisation aux seuls élus tout en continuant de s’interroger pour ce qui les concerne. Or l’analyse des budgets des communes révèle la prépondérance des dépenses de fonctionnement alors même que tous les élus locaux et communaux se plaignent de ne pas avoir assez et régulièrement de primes. Le personnel pléthorique, au profil peu adapté, bien que mal payés, pèsent lourdement sur le budget des communes. L’augmentation récente de l’effectif des membres des Conseils communaux n’est pas de nature à diminuer les dépenses de fonctionnement si bien que les investissements ne sont financés que par les transferts de l’Etat Central et des partenaires étrangers.
Cette situation nous a conduits, à l’Union Progressiste, à faire une évaluation courageuse de notre parcours durant ces dix-sept dernières années, non pour un retour à un centralisme dont nous connaissons les limites, mais surtout pour donner un nouveau souffle à une expérience dont dépend le véritable développement durable. Nous en avons déduit la nécessité de saisir les opportunités qu’offre la quatrième mandature pour ouvrir une ère nouvelle : celle de la démocratie avancée et de la responsabilité assumée.
Du reste, le contexte national fournit tous les éléments d’une transformation sociale profonde au profit de nos populations. La mise en œuvre du Programme d’action du gouvernement a modifié favorablement l’environnement au plan physique, organisationnel et politique. A titre d’exemples, l’aménagement du territoire a doté notre pays d’un nouveau réseau routier qui désenclave des régions entières. Cela peut faciliter l’évacuation du maïs, de l’igname, du sorgho, des oignons, du coton, de l’anacarde et permettre aux producteurs de mieux vivre si les communes raccordent des pistes rurales et les entretiennent. Bientôt, toute notre population aura accès à l’eau potable. Cela durera le temps d’une bonne gestion des points d’eau par les communes. L’extension des cantines scolaires améliore les chances de réussite des enfants des couches sociales démunies. Cela durera le temps de la vigilance des communes et des parents d’élèves. De nouveaux marchés de quartier en construction donneront satisfaction à leurs usagers tant que les communes en assureront une gestion transparente.
Je pourrais continuer par les importants aménagements des principales villes, l’assainissement des chefs-lieux de communes, la fourniture d’Internet, la simplification de l’accès à l’administration, la mise à disposition des engrais et des insecticides, le microcrédit pour la production, l’électrification dans les centres secondaires, la gestion des écoles et des centres de santé et leurs mutuelles; bref toutes choses dont la durée de vie et les performances dépendent de la qualité des élus communaux.
L’Union progressiste est persuadé que l’absence d’encadrement politique et d’orientation claire ont été parmi les causes des errements passés. Jusqu’à présent, les maires et les chefs d’arrondissement ne reçoivent aucune directive politique précise lors de leur prise de fonction ni durant l’exercice de leur mandat. Il en sera autrement désormais parce que les élus de l’Union progressiste seront les porte- drapeaux d’une organisation politique puissante, bénéficiaire d’une remarquable somme d’expériences.
Voilà pourquoi l’Union progressiste a non seulement mis un soin particulier à choisir ses candidats, mais s’est surtout préparé à former ses élus et à les encadrer. L’Ecole du Parti, la Ligue des élus du parti, la disponibilité des experts et des personnes d’expérience qui travaillent dans différentes commissions techniques serviront d’appui aux mairies pour garantir la transparence, l’efficacité et l’obligation de rendre réellement compte. Cela y va de la crédibilité du parti, de ses dirigeants, de ses élus et de l’avenir de notre pays.
L’Union progressiste s’est fixé deux objectifs essentiels :
- Développer l’économie locale pour la création de l’emploi et des revenus
- Conclure des contrats avec l’Etat central et des partenariats avec les organisations professionnelles et des entrepreneurs privés en matière de gestion.
Pour l’Union progressiste, la lutte contre la pauvreté passe d’abord et avant tout par le fait de rendre les citoyens individuels et les ménages capables de travailler et d’accroître leurs revenus, capables de gérer au mieux leurs ressources et capables de tirer le meilleur profit des programmes et mesures du gouvernement. Par exemple les points Internet communaux éviteront la mévente du gari ou des produits vivriers dans des communes alors qu’il y a pénurie dans d’autres. Chacun comprend alors la proposition de l’Union progressiste de faire d’une Direction de l’économie locale et de l’emploi le principal pôle d’action dans chaque mairie dont elle aura la charge politique.
L’expérience des communes du Grand Nokoué souligne tout l’intérêt qu’il y a à assoir les relations avec l’Etat central sur des contrats. Voyez comment ces villes sont devenues subitement propres, agréables à vivre. Voyez également combien il est difficile de gérer des points d’eau ou des réseaux d’électricité. Dans tous ces domaines, l’Union progressiste accompagnera ses élus dans la conclusion de partenariats avec les opérateurs privés (fournisseurs d’accès internet et d’énergie, organisations professionnelles de producteurs agricoles, d’artisans, de commerçants, etc.).
L’Union progressiste veut donner à chacun, là où il se trouve, la possibilité de s’épanouir grâce à son travail et ses revenus.
L’Union progressiste compte sur la mobilisation de tous pour rendre la vie agréable dans toutes les communes de notre pays.
L’Union progressiste rendra compte régulièrement, par ses élus, de la mise en œuvre du mandat que vous lui donnerez le 17 mai prochain.
L’Union progressiste veut œuvrer pour que ses élus soient, eux aussi, portés en triomphe à la fin de leur mandat.
Aidez-nous à réussir notre pari !
Votez Union progressiste !.